Les QG pour
les MJ

 
 
Un Roleplay, des Roleplays
Ou le second truc le plus fun après la liberté du jeu de rôle

Un beau jour, moi aussi, je me suis essayé au roleplay. Timidement, hein, n’allez pas croire que j’ai tout découvert d’un coup. C’est à partir de ce moment là que j’ai discerné toute une nouvelle dimension du jeu de rôle car, si la liberté est le premier truc épatant dans le jdr, le roleplay est sans conteste le second. Rendez-vous compte : vous pouvez vraiment déborder sur le théâtre, sans forcément vous prendre au sérieux, en improvisant comme cela vient et mettre un pied de plus dans la vie de votre personnage. Fini le papier, voilà le roleplay !

Il m’apparaissait donc important de lui consacrer une vidéo, d’autant plus qu’on entend toujours les vieux rôlistes en parler (un peu de roleplay stp !) mais sans jamais vraiment arriver à l’expliquer (ben tu parles comme ton personnage… Ah ? Ca veut dire que je parle en caractéristiques ? Ben alors mon perso dit : je lui mets un 20 naturel dans sa face et il se mange 17 dégâts... Euh, non attend t’as pas compris). Il faut dire que notre passion est bourrée de concepts obscures…

Pour ma part le roleplay est devenu une nécessité pour s’amuser (je ne parle que pour moi, hein, je ne force pas les autres joueurs ou le MJ à en faire autant, même si j’ai remarqué que plus j’en rajoutais, plus les autres se laissaient aller à s’y essayer, ou à avoir le même accent  portugais pourri que moi et même si leurs persos ne sont pas portugais !).
Quand je suis joueur, j’occupe les silences à coup de roleplay et mes personnages  en deviennent parfois un peut trop expansifs, mais c’est trop fun de monter et remonter son arme quand on est un fou de guerre ou de se lamenter sur l’état du vaisseau quand on est un homme de ménage dans une parodie de Star Trek.
Quand je suis maître de jeu, le roleplay est un bonus d’originalité et de vie insufflé dans mes PNJ et dans mes monstres intelligents. Alors qu’avant ils étaient plats, comme des morceaux de décors animés à peine moins gris que le paysage esquissé derrière eux, maintenant mes joueurs doivent s’imposer face à des personnages secondaires souffrant d’excès de personnalité, comme le tavernier esclavagiste ou le sorcier tombeur de ses dames.

Evidemment, tout est question de dosage et de goût, je comprend très bien de s’amuser en parlant à la troisième personne des actions d’un personnage fictif, mais je vous conjure d’essayer au moins une fois de jouer des tics de paroles, de gestes et pourquoi pas de tenter les accessoires ou même le costume : c’est tout un nouveau pan du jeu de rôle qui va s’ouvrir à vous !